mardi 9 février 2010

Infoterre

Une bonne nouvelle pour la plupart d'entre nous :
Une base de données cartographique est disponible sur le visualiseur infoterre.
Des cartes au 1/50000 pour géologue, et géographe

C'est ici

jeudi 21 janvier 2010

La structure interne de la Terre

La terre est composées d'enveloppes concentriques de moins en moins denses lorsqu'on s'approche de la surface.

- Le noyau interne (ou graine) est composé de fer et de Nickel. Le centre de la terre se situe en moyenne à 6370km de profondeur.

- Le noyau externe, liquide est composé de Fer, de Soufre et de Nickel.

- Autour du noyau, le manteau est lui même divisé en manteau inférieur et manteau supérieur. Le manteau est solide, mais déformable. La roche qui constitue le manteau supérieur est bien connue car elle est parfois expulsée lors des éruptions volcaniques : c'est la péridotite. La limite entre le noyau et le manteau se situe à 2900m de profondeur.

- A l'extérieur, la croûte ou écorce est divisée en deux secteurs géographiques : la croûte océanique (densité : 3,2) constituée de basalte et de gabbro ; la croûte continentale (densité : 2,7 à 3) composée de granite et de roche associées. L'épaisseur de la coûte océanique varie de 6 à 12km. Celle de la croûte continentale varie de 30 à 70km. Une discontinuité importante, celle de Moho marque la limite entre la croûte et le manteau.

- La croûte et la partie superficielle du manteau constitue la lithosphère (70 à 150km d'épaisseur) : enveloppe rocheuse rigide de la terre alors que le manteau sous-jacent, déformable constitue l'asthénosphère.

- L'hydrosphère ou océan est une couche de 4km d'épaisseur en moyenne. Elle recouvre 2/3 de la surface de la terre.

- Enfin,la terre est entourée d'une enveloppe gazeuse ou atmosphère : celle que nous respirons.

mercredi 20 janvier 2010

Gradient Géothermique

Plus on s'approche du centre de la terre, plus la température augmente (la température du noyau interne de la terre est estimée à 6650°C). Ainsi, le gradient géothermique est l'élévation graduelle de la température au fur et à mesure que l'on descend dans les profondeurs terrestres. Dans les régions du globe pour lesquelles ce gradient est défini comme normal (non volcanique), on considère qu'il est caractérisé par une augmentation d'environ 3°C tout les 100m. Dans les régions volcaniques actives, ce gradient est beaucoup plus important puisque des magmas d'environ 1000°C et plus viennent remonter jusqu'à la surface ou à proximité de celle-ci.

mardi 19 janvier 2010

Evolution du climat

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Echelle des temps géologiques

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Ida, le nouveau chaînon manquant

En Mai 2009 a été dévoilé l'étude récente d'un fossile montrant des caractéristiques anatomiques tout à fait particulières. L'organisme, qui vivait il y a environ 47 millions d'années, occuperait une place singulière dans l'échelle de l'évolution au moment de la séparation entre les lémuriens et les grands singes, et serait donc un ancêtre des hominidés.



C'est en 1983 que Ida fut découverte dans la mine de Messel Pit près de Darmstadt en Allemagne. Ce site est une carrière de schiste bitumeux désaffectée qui, en raison de sa richesse extraordinaire en fossiles, a été classée patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1995.

La « redécouverte »

Ida a été retrouvée dans une roche que les géologues ont pu dater de 47 Millions d'années (Eocène moyen) grâce à un fragment de basalte provenant d'une cheminée volcanique sous-jacente. Dans un premier temps, l'organisme est identifié comme appartenant à l'espèce des lémuriens. Au départ, il intéresse d'ailleurs plus les collectionneurs que les scientifiques pour son excellent état de conservation. Par la suite, le fossile fût divisé en deux parties et l'une d'entre elle fût achetée par un musée du Wyoming. Ce n'est que très récemment, 26 ans après sa découverte, que J. L. Franzen, étudiant le fossile, a révisé l'interprétation de ce spécimen (Gisla Telis Science daily news : http://sciencenow.sciencemag.org/cgi/content/full/2009/708/1).

Darwinius Massillae


Le squelette, presque complet, montre des caractéristiques légèrement différentes de celles des lémuriens. Comme les lémuridés, Ida possède un pouce opposable aux autres doigts, mais la structure osseuse de ses pieds est différente et la rapproche de celle des singes. En outre, l'absence de griffe sur le deuxième doigt permet également de différencier cette espèce (cet appendice est utilisé par les lémuriens pour gratter leur fourrure ou celle de leur congénère). Ces éléments ont permis d'attribuer le fossile de Ida à une nouvelle espèce baptisée Darwinius Massillae en hommage à Charles Darwin dont nous fêtons cette année le bicentenaire.

Le chainon manquant ?

Darwinius Massillae a bénéficié d'une très large couverture médiatique. Le succès de cette découverte est sans doute du à la stratégie de communication des scientifiques américains. Ils n'ont en effet pas hésité à désigner Ida comme « the missing link », le chaînon manquant. Dans l'inconscient collectif le chaînon manquant serait un organisme hypothétique intermédiaire possédant des caractéristiques communes entre le singe et l'homme. En réalité, le chaînon manquant est probablement une vue de l'esprit. Nous possédons des ancêtres communs avec les grands singes, mais ces derniers ne sont en aucun cas nos aïeux. Dans l'échelle de l'évolution, Darwinius Massillae serait une évolution du lémurien possédant des spécificités propres aux singes. Ida n'est donc certainement pas LE chaînon manquant. Ce problème de vocabulaire a sans doute contribué à semer la confusion chez certains journalistes qui n'ont pas hésité à titrer : « Ida, le chaînon manquant entre le singe et l'homme ».
Le fossile de Darwinius Massillae constitue néanmoins une nouvelle pièce majeure et unique dans le tableau de l'évolution que les scientifiques remanient constamment au fil de leurs découvertes.
 

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